Mycélium : le matériau biosourcé du futur pour la construction

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Léger, isolant et 100 % compostable, le mycélium s’impose comme un matériau biosourcé innovant et prometteur pour la construction et la rénovation durables.
Mycélium : le matériau biosourcé un isolant naturel
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Issu du vivant, le mycélium, cette racine invisible des champignons, fascine les architectes et les chercheurs. Ce matériau biosourcé combine faible impact environnemental, performance isolante et potentiel circulaire. Un atout inattendu pour bâtir autrement.

Qu’est-ce que le mycélium ? Un matériau biosourcé issu du vivant

Définition et origine du mycélium

Le mycélium forme un réseau de filaments à la base des champignons. En culture contrôlée, il pousse sur des déchets agricoles comme la paille, la sciure ou le son. Cette croissance rapide crée une matière à la fois légère et solide. Une fois séchée, elle devient stable, résistante à l’humidité et naturellement ignifugée. De plus, ce procédé transforme les résidus agricoles en ressource durable.

Un matériau biosourcé 100 % naturel et renouvelable

La croissance du mycélium s’effectue à basse température, sans produits chimiques. Ce processus simple consomme peu d’énergie et valorise des déchets agricoles locaux. Par conséquent, il s’intègre parfaitement dans une économie circulaire.
Selon l’ADEME, les matériaux biosourcés comme le mycélium participent activement à la réduction du carbone et à la sobriété énergétique.

Pourquoi le mycélium séduit la construction durable

Le mycélium attire l’attention car il est léger, isolant, compostable et non irritant. En effet, il peut remplacer certains isolants issus du pétrole sans nuire aux performances thermiques. De plus, il réduit les émissions de CO₂ tout au long de sa vie, de la culture jusqu’à la fin d’usage.

Comment le mycélium s’intègre dans la construction et la rénovation durables

Le mycélium isolant : une alternative écologique aux isolants traditionnels

Sous forme de blocs ou de panneaux, le mycélium agit comme un isolant thermique et acoustique efficace. En effet, ses propriétés sont proches de celles du chanvre ou du liège, tout en restant biodégradable. Contrairement à la laine de verre, il ne libère aucune fibre nocive.
De plus, il se composte entièrement en fin de vie et se pose facilement grâce à sa légèreté.

Un matériau biosourcé 100 % naturel et renouvelable

La croissance du mycélium a lieu à basse énergie, sans chimie lourde. On valorise des coproduits locaux, ce qui s’inscrit dans l’économie circulaire du bâtiment. En France, les organismes publics encouragent l’usage de matériaux biosourcés et publient des guides pour leur déploiement.

Pourquoi le mycélium séduit la construction durable

Les myco-composites sont légers, isolants, compostables et sans fibres irritantes. Ils peuvent remplacer des plastiques ou isolants pétrosourcés, avec une empreinte réduite du berceau à la fin de vie, selon les revues récentes sur les matériaux à base de mycélium. Ainsi, ce matériau répond à de nombreux critères de durabilité.

Culture de mycélium sur substrat végétal pour la construction biosourcée

"La recherche sur les constructions à base de mycélium vise à trouver des solutions pour des matériaux de construction organiques économes en ressources et à croissance rapide."

Comment le mycélium s’intègre dans la construction et la rénovation durables

Le mycélium isolant : une alternative écologique aux isolants traditionnels

En panneaux ou blocs, le mycélium offre une isolation thermique et acoustique comparable à certains isolants biosourcés (chanvre, liège, bois), tout en restant compostable en fin de vie.
De plus, des travaux académiques et techniques 2023–2025 confirment l’intérêt des myco-composites pour l’enveloppe légère et les éléments non porteurs.

Design et architecture : le mycélium comme matériau d’aménagement intérieur

Le matériau est déjà utilisé pour des cloisons légères, panneaux muraux, dalles acoustiques et mobilier. Des studios et start-ups en Europe et ailleurs l’emploient dans des projets d’aménagement à faible impact. Des reportages et études de cas récentes (Kenya, Namibie) montrent l’essor d’initiatives locales pour des panneaux et blocs à base de mycélium. En outre, ce développement s’étend à l’échelle internationale.

Une solution légère et adaptable pour la rénovation écologique

Son faible poids facilite la pose sans surcharger l’existant. Sa croissance locale à partir de coproduits réduit les transports et l’énergie grise. Pour les rénovations, il apporte une amélioration de confort avec des procédés sobres et une fin de vie maîtrisée (réemploi/compostage).

Vers une nouvelle génération de matériaux de construction biosourcés

Les défis à relever pour le mycélium

Les limites actuelles portent sur la résistance mécanique (structure porteuse), la durabilité en conditions réelles, la standardisation et le changement d’échelle. Cependant, la recherche progresse sur ces sujets.

Innovations et recherches sur les matériaux à base de mycélium

Des équipes européennes développent des composites mycélium + fibres végétales (lin, chanvre, miscanthus) pour améliorer la résistance. Des projets pilotes comme The Growing Pavilion ont démontré des ouvrages biobasés spectaculaires et pédagogiques. Des groupes de recherche publient régulièrement sur la conception et la fabrication de ces systèmes.

Mycélium et économie circulaire : le cycle vertueux du vivant

Le mycélium valorise des déchets, crée des éléments de construction, puis retourne au sol sans pollution. En effet, il incarne un cycle vertueux aligné avec les politiques européennes de bio-économie circulaire et la dynamique française autour des produits biosourcés.

Encore expérimental mais plein de promesses, le mycélium incarne une nouvelle génération de matériaux biosourcés. Ainsi, cultivé plutôt que fabriqué, il ouvre la voie à une construction vraiment circulaire et vivante.

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