Mycélium : le matériau biosourcé du futur pour la construction
- # Construction durable, Eco matériaux, Matériaux biosourcés
- Ambre Levesque
Qu’est-ce que le mycélium ? Un matériau biosourcé issu du vivant
Définition et origine du mycélium
Le mycélium forme un réseau de filaments à la base des champignons. En culture contrôlée, il pousse sur des déchets agricoles comme la paille, la sciure ou le son. Cette croissance rapide crée une matière à la fois légère et solide. Une fois séchée, elle devient stable, résistante à l’humidité et naturellement ignifugée. De plus, ce procédé transforme les résidus agricoles en ressource durable.
Un matériau biosourcé 100 % naturel et renouvelable
La croissance du mycélium s’effectue à basse température, sans produits chimiques. Ce processus simple consomme peu d’énergie et valorise des déchets agricoles locaux. Par conséquent, il s’intègre parfaitement dans une économie circulaire.
Selon l’ADEME, les matériaux biosourcés comme le mycélium participent activement à la réduction du carbone et à la sobriété énergétique.
Pourquoi le mycélium séduit la construction durable
Le mycélium attire l’attention car il est léger, isolant, compostable et non irritant. En effet, il peut remplacer certains isolants issus du pétrole sans nuire aux performances thermiques. De plus, il réduit les émissions de CO₂ tout au long de sa vie, de la culture jusqu’à la fin d’usage.
Comment le mycélium s’intègre dans la construction et la rénovation durables
Le mycélium isolant : une alternative écologique aux isolants traditionnels
Sous forme de blocs ou de panneaux, le mycélium agit comme un isolant thermique et acoustique efficace. En effet, ses propriétés sont proches de celles du chanvre ou du liège, tout en restant biodégradable. Contrairement à la laine de verre, il ne libère aucune fibre nocive.
De plus, il se composte entièrement en fin de vie et se pose facilement grâce à sa légèreté.
Un matériau biosourcé 100 % naturel et renouvelable
La croissance du mycélium a lieu à basse énergie, sans chimie lourde. On valorise des coproduits locaux, ce qui s’inscrit dans l’économie circulaire du bâtiment. En France, les organismes publics encouragent l’usage de matériaux biosourcés et publient des guides pour leur déploiement.
Pourquoi le mycélium séduit la construction durable
Les myco-composites sont légers, isolants, compostables et sans fibres irritantes. Ils peuvent remplacer des plastiques ou isolants pétrosourcés, avec une empreinte réduite du berceau à la fin de vie, selon les revues récentes sur les matériaux à base de mycélium. Ainsi, ce matériau répond à de nombreux critères de durabilité.
"La recherche sur les constructions à base de mycélium vise à trouver des solutions pour des matériaux de construction organiques économes en ressources et à croissance rapide."
Comment le mycélium s’intègre dans la construction et la rénovation durables
Le mycélium isolant : une alternative écologique aux isolants traditionnels
En panneaux ou blocs, le mycélium offre une isolation thermique et acoustique comparable à certains isolants biosourcés (chanvre, liège, bois), tout en restant compostable en fin de vie.
De plus, des travaux académiques et techniques 2023–2025 confirment l’intérêt des myco-composites pour l’enveloppe légère et les éléments non porteurs.
Design et architecture : le mycélium comme matériau d’aménagement intérieur
Le matériau est déjà utilisé pour des cloisons légères, panneaux muraux, dalles acoustiques et mobilier. Des studios et start-ups en Europe et ailleurs l’emploient dans des projets d’aménagement à faible impact. Des reportages et études de cas récentes (Kenya, Namibie) montrent l’essor d’initiatives locales pour des panneaux et blocs à base de mycélium. En outre, ce développement s’étend à l’échelle internationale.
Une solution légère et adaptable pour la rénovation écologique
Son faible poids facilite la pose sans surcharger l’existant. Sa croissance locale à partir de coproduits réduit les transports et l’énergie grise. Pour les rénovations, il apporte une amélioration de confort avec des procédés sobres et une fin de vie maîtrisée (réemploi/compostage).
Vers une nouvelle génération de matériaux de construction biosourcés
Les défis à relever pour le mycélium
Les limites actuelles portent sur la résistance mécanique (structure porteuse), la durabilité en conditions réelles, la standardisation et le changement d’échelle. Cependant, la recherche progresse sur ces sujets.
Innovations et recherches sur les matériaux à base de mycélium
Des équipes européennes développent des composites mycélium + fibres végétales (lin, chanvre, miscanthus) pour améliorer la résistance. Des projets pilotes comme The Growing Pavilion ont démontré des ouvrages biobasés spectaculaires et pédagogiques. Des groupes de recherche publient régulièrement sur la conception et la fabrication de ces systèmes.
Mycélium et économie circulaire : le cycle vertueux du vivant
Le mycélium valorise des déchets, crée des éléments de construction, puis retourne au sol sans pollution. En effet, il incarne un cycle vertueux aligné avec les politiques européennes de bio-économie circulaire et la dynamique française autour des produits biosourcés.
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