- Par Erica Dodo
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Pour protéger notre avenir, il faut lutter contre les îlots de chaleur
- Par Erica Dodo
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L’îlot de chaleur urbain : définition et causes
Un îlot de chaleur urbain (ICU) est une zone où la température est nettement plus élevée que dans les zones rurales voisines.
Ce décalage thermique peut atteindre jusqu’à 8 °C lors de fortes chaleurs.
Mais pourquoi ce phénomène se produit-il ? En ville, les sols sont souvent minéralisés (béton, bitume), les bâtiments accumulent la chaleur, et la végétation est rare.
De plus, la nuit, ces surfaces restituent la chaleur emmagasinée, empêchant le rafraîchissement naturel.
En conséquence, les ICU ont des impacts directs : augmentation des risques sanitaires, dégradation du confort de vie, surconsommation énergétique, baisse de la biodiversité.
Ce phénomène touche particulièrement les quartiers denses, pauvres en espaces verts.
D’ailleurs, l’Institut Paris Région met à disposition une carte interactive des îlots de chaleur urbains pour permettre aux habitants d’identifier les zones les plus concernées.
Comment lutter contre les îlots de chaleur urbains ?
Heureusement, de nombreuses solutions existent. Certaines peuvent être mises en œuvre par les collectivités, tandis que d’autres relèvent d’initiatives individuelles.
Désartificialiser les sols : remplacer le bitume par des surfaces perméables permet à l’eau de s’infiltrer et de rafraîchir l’air ambiant.
Végétaliser massivement : plantations d’arbres, toitures végétalisées, murs végétaux… chaque mètre carré de verdure compte.
Favoriser des matériaux réfléchissants : toitures claires, revêtements drainants, peintures réfléchissantes permettent de limiter l’absorption thermique.
Repenser l’urbanisme : créer des couloirs de vent, des zones d’ombre, espacer les constructions pour favoriser la circulation de l’air.
Par conséquent, des collectivités intègrent désormais ces solutions dans leurs documents d’urbanisme.
En complément, notre article sur les matériaux biosourcés montre comment l’exploration de ces alternatives offre des perspectives prometteuses pour un avenir plus durable.
"Face aux îles de chaleur, chaque action compte. L’ombre d’un arbre peut être plus efficace qu’un climatiseur."
Françoise Coutant, conseillère régionale en transition écologique.
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L’hybridation entre architecture et nature est essentielle pour créer des villes plus durables. En intégrant des éléments naturels dans les espaces bâtis — comme les jardins verticaux, les toits végétalisés ou les aménagements écologiques — on embellit les environnements urbains tout en luttant contre le changement climatique. Ces solutions renforcent la biodiversité en offrant des habitats aux pollinisateurs et aux oiseaux, améliorent la gestion des eaux pluviales et favorisent la qualité de vie des citadins grâce à des espaces apaisants et ressourçants. Cette approche projette une vision d’avenir où chaque jardin devient un écosystème à part entière, contribuant à une ville plus verte et durable pour les générations futures.





