Habitat participatif : quand la loi Alur et les promoteur ouvre la voie
- # Bâtiment écologique, Réglementation
- Ambre Levesque


La loi ALUR et la reconnaissance de l’habitat participatif
La loi ALUR du 24 mars 2014 a marqué un tournant. Pour la première fois, elle a donné une reconnaissance légale à l’habitat participatif.
Coopérative d’habitants : un modèle collectif
Elle a créé deux statuts juridiques :
- La coopérative d’habitants, où chaque membre détient des parts sociales et participe aux décisions.
- La société d’attribution et d’autopromotion, qui permet aux habitants de concevoir et gérer leur immeuble collectivement.
Selon MaFormationImmo, cette reconnaissance sécurise les démarches et ouvre la voie à des financements bancaires plus accessibles.
Ainsi, les jeunes ou familles qui veulent s’engager dans ce type d’habitat ont désormais un cadre clair et sécurisé.
Promoteurs immobiliers et habitat participatif
Les promoteurs commencent à s’y intéresser. En effet, ces projets permettent de mieux répondre aux attentes des habitants.
Bouygues Immobilier teste des projets de co-conception avec les futurs résidents.
À Toulouse, le Groupe Seuil propose l’« habitat participatif évolutif ». Les habitants sont impliqués dès la conception et peuvent adapter leur logement à leurs besoins.

« L’habitat participatif permet d’impliquer les habitants dès la conception, pour créer des logements qui leur ressemblent »
Des projets concrets partout en France
Par exemple, le quartier de la Cartoucherie à Toulouse comprend plusieurs projets participatifs. Les habitants, jeunes actifs, retraités et familles, y conçoivent ensemble leurs logements. En effet, cette initiative illustre la volonté des collectivités de proposer une nouvelle manière d’habiter la ville.
Le Parc des Sècheries à Bègles : un projet co-construit
À Bègles, le Parc des Sècheries a été conçu avec la participation directe des habitants et de la mairie.
De plus, de nombreux projets existent ailleurs. Le site Habitat Participatif France, recense plus de 1 000 initiatives en France et propose une carte interactive.
Selon Bien’ici , l’habitat participatif ne concerne plus uniquement les familles aisées. AU CONTRAIRE, il s’ouvre de plus en plus à des profils variés, y compris les : étudiants, dans des projets intergénérationnels.
Avantages, défis et perspectives
Les avantages :
- mutualiser certains espaces réduit les coûts,
- la mixité sociale favorise la solidarité,
- les choix collectifs encouragent l’usage de matériaux durables.
Cependant, les défis restent nombreux : financement long, démarches administratives complexes, nécessité d’un groupe motivé.
Selon CAFPI , un projet peut prendre plusieurs années avant d’être habitable.
Pourtant, le bilan « 10 ans après la loi ALUR » montre que les projets se multiplient et que les collectivités locales s’impliquent de plus en plus (Habitat Participatif France).
Conseils pratiques
Pour rejoindre un projet :
- consulter la carte des projets sur Habitat Participatif France
- vérifier le statut choisi (coopérative, autopromotion),
- évaluer les coûts et le niveau d’implication demandé,
- contacter un promoteur engagé comme le Groupe Seuil ou participer à une réunion locale.
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