- Par Ambre Levesque
- Publié le
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Aides rénovation énergetique 2026 ce qu’il faut retenir
Les principales aides rénovation énergétique 2026 maintenues
MaPrimeRénov’ : l’aide rénovation énergétique 2026 recentrée sur les logements énergivores
MaPrimeRénov’ reste la principale aide pour améliorer la performance énergétique des logements.
En effet, en 2026, elle se recentre sur les habitations classées E, F ou G au diagnostic de performance énergétique (DPE).
Deux parcours demeurent : “par geste” pour des travaux ciblés, et “d’ampleur” pour une rénovation globale.
Cependant, à compter du 1er janvier 2026, les maisons individuelles classées F ou G ne seront plus éligibles au parcours “par geste”.
Ainsi, le gouvernement souhaite encourager des rénovations complètes et plus efficaces.
L’éco-PTZ : un dispositif clé des aides rénovation énergétique 2026
L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) reste un levier complémentaire. En effet, il permet de financer jusqu’à 50 000 € de travaux sans payer d’intérêts, et peut être cumulé avec MaPrimeRénov’. Les banques partenaires jouent toujours un rôle central dans le traitement des dossiers, tandis que l’Agence nationale de l’habitat assure le suivi.
Les CEE : des primes cumulables pour votre rénovation énergétique
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) reste en vigueur en 2026.
En effet, les fournisseurs d’énergie continuent de financer une partie des travaux d’efficacité énergétique chez leurs clients.
Ces primes restent cumulables avec MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ, sous réserve que chaque aide finance un poste de travaux distinct.
Les démarches sont désormais simplifiées via des plateformes agréées.
Les nouveautés et changements des aides rénovation énergétique 2026
Fin du parcours “par geste” : une évolution majeure des aides rénovation énergétique 2026
Les pouvoirs publics veulent mettre fin aux “petits travaux isolés”. Ainsi, dès 2026, les logements les plus énergivores (F et G) devront suivre un projet global de rénovation pour accéder aux aides publiques. Cette mesure permettra d’obtenir des résultats énergétiques plus durables.
Travaux non éligibles : isolation des murs et chaudières biomasse
En 2026, certaines opérations ne seront plus financées. En particulier, les aides pour l’isolation des murs, qu’elles soient intérieures ou extérieures, et celles pour les chaudières biomasse seront supprimées du parcours “par geste”.
Cependant, ces travaux resteront possibles dans le cadre d’un projet global, si un gain énergétique significatif est démontré.
De ce fait, le gouvernement oriente les financements vers les rénovations complètes, jugées plus performantes.
Nouveaux plafonds et critères de performance énergétique 2026
Les plafonds des dépenses éligibles seront abaissés.
Désormais, le montant maximal pour les rénovations globales passera à 40 000 € contre 70 000 € auparavant.
De plus, l’obtention de l’aide dépendra désormais d’un gain de deux classes DPE minimum.
Toutes les démarches s’effectueront via la plateforme France Rénov’.
« La meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas. »
Aides rénovation énergétique 2026 locales et dispositifs complémentaires
Régions et collectivités : les aides locales à connaître en 2026
Les collectivités territoriales conservent un rôle clé dans le financement des rénovations. En effet, certaines régions, comme l’Occitanie ou la Bretagne, proposent des primes spécifiques pour l’isolation ou les audits énergétiques. Ces aides locales peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros.
Les informations actualisées sont disponibles sur France Rénov’.
MaPrimeRénov’ Copropriété : Focus sur une aide collective
Le dispositif MaPrimeRénov’ Copropriété est maintenu en 2026.
Il finance entre 30 % et 45 % du montant total des travaux, dans la limite de 25 000 € par logement.
Des bonus sont accordés lorsque l’immeuble sort du statut de “passoire thermique”.
Ce dispositif soutient la rénovation énergétique collective, souvent freinée par les coûts.
Comment cumuler les aides rénovation énergétique 2026 efficacement
En pratique, le cumul MaPrimeRénov’ + CEE + éco-PTZ demeure la stratégie la plus avantageuse.
Il réduit le coût total du chantier, à condition de bien vérifier la compatibilité de chaque aide.
Toutefois, L’Anah recommande de déposer les dossiers dans un ordre précis pour éviter les rejets.
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