Le diagnostic de performance énergétique (DPE) en 2025 : comprendre et optimiser son logement

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Face à la nécessité de réduire les consommations énergétiques des bâtiments, le DPE est devenu un outil clé pour guider les propriétaires et locataires vers des choix plus responsables.
DPE
tirelire cochon bleu
Saviez-vous que la classe énergétique de votre logement peut impacter son prix, son confort et même sa possibilité d’être loué ? Le DPE influence directement le marché immobilier et les décisions des propriétaires. Découvrons ensemble son rôle clé et ses implications en 2025.

Le DPE : un outil clé pour la transition énergétique

Instauré en 2006, le DPE vise à informer les propriétaires et locataires sur la performance énergétique d’un logement. Il attribue une note de A à G, reflétant la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre du bien. Cette évaluation permet d’identifier les axes d’amélioration pour réduire les dépenses énergétiques et l’empreinte carbone.

Depuis juillet 2021, la méthode de calcul du DPE a été réformée pour plus de fiabilité et d’uniformité. Désormais, il repose uniquement sur les caractéristiques physiques du logement, mettant fin aux écarts liés aux habitudes de consommation des occupants.

Le DPE est obligatoire pour toute mise en vente ou location d’un bien immobilier, et son affichage est imposé dans les annonces immobilières afin de garantir une transparence pour les acquéreurs et locataires potentiels. Son rôle est donc fondamental dans la dynamique du marché immobilier, influençant la valeur des biens et facilitant la prise de décision des acheteurs.

Un autre point clé du DPE est son opposabilité juridique, mise en place en 2021. Cela signifie qu’en cas d’erreur manifeste dans le diagnostic, un acheteur ou locataire peut engager des poursuites contre le vendeur ou le diagnostiqueur.

Comprendre le calcul du DPE en 2025

Depuis la réforme de 2021, le DPE repose sur une méthode unique appelée 3CL-DPE (Calcul de la Consommation Conventionnelle des Logements). Celle-ci se base sur :

  • L’isolation thermique du bâtiment (toiture, murs, fenêtres, planchers).
  • Les équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire.
  • Le système de ventilation et la climatisation.
  • L’impact des énergies renouvelables utilisées.

Contrairement à l’ancienne méthode, le calcul ne prend plus en compte les factures d’énergie des occupants mais se base uniquement sur des critères techniques. L’objectif est d’assurer une notation plus juste et homogène entre les logements.

Les résultats du DPE s’affichent sur une double échelle : consommation d’énergie (en kWh/m²/an) et émissions de gaz à effet de serre (en kg CO2/m²/an). En parallèle, le rapport du DPE inclut des recommandations sur les travaux prioritaires à effectuer pour améliorer la performance énergétique du logement.

En 2025, les propriétaires de logements classés F ou G (appelés passoires thermiques) sont soumis à des restrictions de plus en plus strictes. Depuis janvier 2023, les loyers des passoires thermiques ne peuvent plus être augmentés. En 2028, leur mise en location sera totalement interdite.

DPE 2025

Nous devons réapprendre à habiter la Terre plutôt que la consommer.

Quelles solutions pour améliorer la performance énergétique de son logement ?

Le DPE joue un rôle crucial dans l’orientation des travaux de rénovation énergétique. Pour améliorer la classification d’un logement, différentes actions peuvent être entreprises :

  • Renforcer l’isolation thermique : Une bonne isolation des murs, toitures et fenêtres permet de limiter les pertes de chaleur et de réduire la consommation énergétique.
  • Remplacer les équipements de chauffage obsolètes : Les chaudières à gaz et fioul sont progressivement remplacées par des pompes à chaleur, des chaudières biomasse ou des systèmes hybrides plus performants.
  • Installer des équipements utilisant des énergies renouvelables : Panneaux solaires photovoltaïques, chauffe-eau thermodynamique, poêles à granulés… ces technologies permettent de réduire considérablement la consommation énergétique.
  • Optimiser la ventilation et l’étanchéité à l’air : Un logement bien ventilé avec une VMC double flux limite les pertes d’énergie et assure un air intérieur sain.

En parallèle, plusieurs aides financières sont disponibles pour encourager ces rénovations :

  • MaPrimeRénov’, qui finance une partie des travaux en fonction des revenus des ménages.
  • L’éco-prêt à taux zéro, permettant de financer la rénovation énergétique sans avance de trésorerie.
  • Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE), qui offrent des primes pour des travaux spécifiques.

Avec ces solutions, il est possible d’améliorer significativement la note DPE d’un logement, réduisant ainsi la facture énergétique tout en augmentant sa valeur sur le marché immobilier.

En 2025, le DPE reste un outil indispensable pour évaluer et améliorer la performance énergétique des logements. Sa méthode de calcul uniformisée assure une évaluation fiable, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées pour la rénovation énergétique et la réduction de l’empreinte environnementale des habitations.

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