Qui rémunère le courtier immobilier ?
- Commission bancaire, Courtier immobilier, Frais de courtage
- Pauline Alves
La commission bancaire : financement par la banque
Pour commencer, votre courtier reçoit une commission d’apporteur d’affaires directement de la banque. Cette commission varie généralement entre 0,3 % et 1 % du montant emprunté, avec un plafond souvent fixé autour de 3 000 €. Bien que ce soit une source importante de revenu pour le courtier, elle n’alourdit pas votre prêt : cette rémunération vient de la banque, pas de vous.
En outre, les banques ajustent parfois ces commissions selon la qualité du dossier transmis par le courtier, car elles apprécient l’effort de prospection et la fiabilité des dossiers apportés.
Les frais de courtage : rémunération du client
En parallèle, de nombreux courtiers facturent une rémunération complémentaire directement au client pour un service personnalisé. Ces frais de courtage correspondent à une somme forfaitaire ou à un pourcentage du prêt, typiquement 1 % à 1,5 %, soit entre 950 et 2 500 €, voire plus en cas de dossier complexe. La bonne nouvelle : ces frais sont strictement payables uniquement si le prêt est obtenu, protégés par l’article L.519-6 du Code monétaire et financier. Cela signifie que vous ne déboursez rien avant l’issue positive de votre dossier, ce qui garantit une relation client transparente.
« Le courtier est rémunéré par la banque qui verse une commission d’apporteur d’affaires, mais certains professionnels ajoutent des frais de courtage, payables uniquement en cas de succès. »
Synthèse : un modèle gagnant-gagnant
En fin de compte, le courtier est rémunéré de deux manières complémentaires : via une commission bancaire prélevée par la banque et, si vous pouvez y souscrire, via des frais directement facturés pour ses services.
Vous ne payez ni la commission bancaire, ni les honoraires avant qu’un prêt ne soit finalisé. Vous bénéficiez souvent d’un prêt à taux plus bas, d’un accompagnement sur mesure, et d’un gain de temps appréciable.
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