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Zéro Artificialisation Nette : ce qui change pour les communes et les permis

La règle du Zéro Artificialisation Nette transforme les projets locaux. Elle impose aux communes de limiter l’étalement urbain et de revoir leurs permis et leur gestion du foncier.
Le Zéro Artificialisation Nette est devenu une règle clé de l’aménagement. Fixé par la loi Climat et Résilience, il impose aux communes de réduire leurs surfaces artificialisées et de repenser la délivrance des permis.

Comprendre le principe du Zéro Artificialisation Nette

En quoi consiste l’artificialisation des sols ?

L’artificialisation transforme un sol naturel en surface bâtie. Ainsi, le sol perd sa capacité à filtrer l’eau, stocker du carbone ou accueillir la biodiversité. Le ministère de la Transition écologique détaille ces impacts :Plus d’infos sur :  écologie.gouv.

Pourquoi la France applique le Zéro Artificialisation Nette ?

La règle du Zéro Artificialisation Nette, ou ZAN, vient de la loi Climat et Résilience de 2021.
Elle demande à chaque territoire de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation d’ici 2031, puis d’atteindre zéro artificialisation nette en 2050.

Les objectifs officiels : 2031 puis zéro en 2050

La France avance étape par étape. D’ici 2031, les territoires doivent réduire fortement les nouvelles constructions en extension. Ensuite, toutes les nouvelles zones artificialisées devront être compensées.

objectif artificialisation nette
credit : Flore Vigneron 2021 et cerema

Ce que le Zéro Artificialisation Nette change pour les communes dès 2025

Une réduction encadrée des nouvelles surfaces construites

Dès 2025, les communes doivent suivre et réduire leurs nouvelles surfaces artificialisées. Ainsi, chaque territoire reçoit un “budget foncier” plus strict dans les schémas régionaux. 

Comment les communes doivent adapter leurs documents d’urbanisme

Les PLU et SCOT évoluent pour intégrer la réglementation environnementale. De plus, les zones ouvertes à la construction diminuent. Les élus justifient désormais chaque mètre carré artificialisé.

Quotas, exemptions et cas particuliers

Les communes rurales disposent de marges supplémentaires. Ainsi, elles peuvent répondre à leurs besoins en logement, services ou équipements. Certains projets d’intérêt général restent possibles malgré la règle ZAN.

« Le ZAN nous oblige à penser l’aménagement autrement, sans sacrifier les sols. »

Impact du Zéro Artificialisation Nette sur les permis de construire

Moins de foncier disponible pour les projets

La règle réduit le nombre de terrains constructibles. Les particuliers se tournent donc vers les zones déjà urbanisées, ce qui limite l’étalement.
Pour comprendre comment construire dans ces zones denses, consultez notre article sur l’évolution de la RE2020 vers 2030.

Comment les projets s’adaptent aux zones déjà urbanisées

Le ZAN encourage la densification. Ainsi, les projets utilisent les dents creuses, les friches ou les terrains déjà bâtis. Cette approche limite la pression sur les sols naturels.

Le rôle des maires dans les arbitrages

Les maires analysent chaque permis selon la réglementation environnementale. Ils peuvent refuser un projet s’il dépasse les quotas fonciers. Leur rôle devient donc central dans la transition locale.
Un autre enjeu touche les villes : les îlots de chaleur urbains, que nous expliquons ici.

Le Zéro Artificialisation Nette transforme l’aménagement. Les communes limitent l’étalement urbain, et les projets se concentrent dans les zones déjà urbanisées. Ainsi, la réglementation environnementale crée une transition progressive vers un modèle plus durable.

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